Les entreprises canadiennes comprennent que leurs parties prenantes s’attendent à ce que les préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) soient intégrées dans l’ensemble de leur organisation. Cependant, pour répondre à ces attentes, il suffit simplement d’exprimer les bonnes choses concernant vos initiatives immobilières.
Les investisseurs, les clients, le personnel et les régulateurs sont des rapports ESG exigeants qui sont mesurables, vérifiables et complets. Les organisations qui n’ont pas cette preuve d’action substantielle qui soutient leurs engagements risquent d’être suspectées de greenwashing.
Ces attentes neutres peuvent actuellement augmenter même beaucoup. Les organismes de réglementation, en collaboration avec les directeurs canadiens des valeurs mobilières, la Securities and Exchange Commission des États-Unis et la Commission européenne, élaborent ou ont déjà introduit les besoins nécessaires en matière de couverture ESG. cependant, les régulateurs ne sont pas le seul moteur. d’autres acteurs demandent aux entreprises de fournir ces données. C’est un changement majeur, auquel plusieurs entreprises canadiennes ne sont pas préparées.
Dans ce contexte, nous avons appliqué notre cadre développé par PwC pour évaluer la maturité de la couverture ESG aux divulgations grand public des 250 meilleures entreprises canadiennes cotées en bourse, mesurées en termes de revenus et de capitalisation. Pour la deuxième année consécutive, nous avons utilisé notre cadre pour examiner la stratégie, la matérialité, les objectifs, les mesures et les indicateurs de performance clés (KPI), l’assurance et les parties alternatives de la couverture ESG dans le pays nord-américain.
Nous voyons des organisations canadiennes parler sérieusement d’ESG. cependant, les progrès réels ne parviennent pas à suivre le rythme des attentes neutres croissantes dans plusieurs cas.
des entreprises ne publient pas de rapport du groupe de travail sur les divulgations monétaires liées au climat (TCFD), les laissant probablement mal préparées aux besoins de couverture nécessaires étayés par le cadre TCFD.
des entreprises n’intègrent pas leur couverture en combinant la couverture monétaire avec les divulgations ESG et la gestion des risques. Les investisseurs essaient de savoir comment une organisation se distingue par ses risques et opportunités ESG matériels, les engagements et les progrès qui en découlent pour les atteindre, ainsi que le lien avec les implications monétaires de ces activités. Cette histoire cohérente est celle qui fait la distinction entre une approche ESG basée sur la conformité et celle qui démontre une véritable création de valeur.
des entreprises évoquent uniquement leurs performances positives, ratant des occasions de faire confiance aux parties prenantes grâce à une couverture ESG équilibrée et vérifiable.
des entreprises canadiennes n’obtiennent pas une assurance externe bon marché ou restreinte de leurs rapports ESG – une étape importante qui ajoute de la crédibilité aux divulgations.
Adopter les meilleures pratiques de couverture ESG
Mais il y a d’excellentes nouvelles pour les organisations qui cherchent à combler ces lacunes et d’autres dans leur couverture ESG, et les parties prenantes de l’agence des Nations Unies admettent leurs divulgations :
Des progrès sont en cours vers une plus grande normalisation des cadres de couverture ESG
Le passage à une couverture nécessaire pousse les organisations vers des normes spécifiques mondialement reconnues et loin d’un patchwork déroutant de cadres externes et internes.
Le nombre d’entreprises ayant un engagement net zéro, bien qu’encore faible, augmente
Même très encourageantes, plusieurs organisations qui ont précédemment proclamé un engagement net zéro ont depuis suivi avec un concept pour atteindre leur ambition et ont fourni des informations historiques pour démontrer les progrès.
La fonction finance joue de plus en plus un rôle clé dans la couverture ESG des organisations
Ils appliquent leur expérience en matière de couverture monétaire, de gestion des risques et de processus et contrôles d’assortiment d’informations pour définir, mesurer et couvrir les objectifs ESG. Ils transportent conjointement leur expertise confirmant les métriques et garantissant le respect des besoins restrictifs dynamiques. Les sujets de couverture ESG sont avancés et méconnus de certains professionnels de la finance. cependant, l’intégration des groupes ESG aux groupes financiers pour continuer à perfectionner leurs compétences et acquérir une perspective plus large des risques et des opportunités auxquels leur organisation est confrontée est un avantage pour l’ensemble de l’entreprise.
Les entreprises canadiennes devraient accélérer leurs efforts pour saisir ces occasions. Il faut du temps pour mettre en place correctement les structures de gouvernance, les systèmes de collecte de données et les contrôles internes appropriés, qui doivent tous être in situ avant que la couverture ESG ne devienne nécessaire. Répondre à ces besoins à venir, d’autant plus que les attentes croissantes des acheteurs, des fournisseurs, du personnel et des autres parties prenantes, obligent les entreprises à agir maintenant.